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Ilseffectuent la traite de la race de chèvre Saanen. La famille effectue actuellement la traite de 400 chèvres et compte atteindre 800 chèvres. Les chèvres sont nourries avec un aliment à base de luzerne. Le rendement moyen par chèvre par an est de 1000 litres. Le lait de chèvre de la ferme est transformé en yaourt. Unefois la traite terminée, toutes retournent dans leurs abris et les invités du jour peuvent se rendre dans la boutique afin de se procurer les Noschèvres sont traites deux fois par jour. Elles produisent en moyenne 1,5 litre de lait par jour. Le volume varie en fonction de l'alimentation du troupeau. Il est à son maximum au moment où les chèvres peuvent sortir manger l'herbe. Les mères cessent de produire du lait pendant environ 3 mois pour se préparer à la mise bas. Lavie à la ferme est rythmée par les traites, deux fois par jour, et la fabrication du fromage. « Dans mon troupeau, il y a trois races de chèvres : Saneen, Alpine et Ila été constaté qu'avec de bons soins, les races non laitières produisent 1,5 à 3 litres de lait par jour. Milk MRS est une autre affaire. Un représentant d'un tel groupe par jour fournit au propriétaire 5 à 7 litres de produit nutritif avec une teneur en matières grasses de 3,5 à 5,5%. La plupart des races laitières: zaanen; nubien; Je Cherche Un Bon Site De Rencontre. Outre la possible lucrative entreprise laitière, élevage de chèvres laitières fournit une famille avec un approvisionnement régulier en lait de goatâ € ™. Le lait de Goatâ € ™ contient plus de calcium, de protéines et de vitamine A que le lait de COWA € ™, et les globules gras plus petits dans le lait de goatâ € ™ contribuent à sa meilleure digestibilité. Que vous soyez à l'élevage de chèvres laitières pour le plaisir ou pour le profit, vous devez connaître les procédures appropriées pour traire vos chèvres pour les garder en bonne santé et le lait potable. Propreté Propreté et assainissement adéquat est la clé chez les chèvres laitières. Créer une zone de traite séparée loin de la zone de vie de la goatâ € ™. Le salon séparé est plus facile à garder propre. Raser ou couper la zone autour des mamelles pour empêcher les cheveux de tomber dans le seau de traite. Utilisez uniquement des seaux en acier inoxydable de traite d'acier pour le lait en. Plastique ne peut pas être correctement filtrée. Toujours se laver les mains et désinfecter le seau avant la traite votre chèvre laitière. Préparation Après avoir mené la chèvre sur le stand de la traite et de fixation elle dans, brosse lâche les cheveux, de la saleté et de la literie de suite. Nettoyer les trayons avec une serviette de papier humidifié avec tétine nettoyant. Ne pas saturer la mamelle avec un liquide. Exprimez deux à trois jets de lait de chaque trayon dans un bol ou une bande tasse de couleur foncée, la vérification des anomalies. Ces deux premiers jets ont des niveaux élevés de bactéries et doit être jeté. Placez le seau de traite aseptisée sous les mamelles et vous êtes prêt pour la traite. Traite manuelle Tout le travail de préparation du lait déclenche laissé tomber. La tétine se remplit de lait. Une motion pressant le lait prend le reste de la voie. Enveloppez votre index et l'index autour du sommet de la tétine, le piégeage du lait à l'intérieur de la tétine. Presser avec vos majeur, l'annulaire et pinky doigts dans un mouvement fluide. Détendez-vous votre poignée pour permettre plus de lait dans le trayon et répétez. Arrêtez-vous lorsque les trayons sont dégonflés. Désinfecter les trayons lorsque vous avez terminé traire la chèvre. Réduire la température du lait à 35 degrés Fahrenheit aussi rapidement que possible. Machines Trayeurs baquets vide-alimenté et systèmes de pipelines sont disponibles pour ceux soulevant des plus grands troupeaux de chèvres laitières où la traite manuelle est impossible. Le système de traite seau utilise un compresseur à pulsateurs électriques qui créent un vide qui aspire le lait à partir du trayon et l'envoie à travers des tubes de qualité alimentaire dans un seau en acier inoxydable. Un système de pipeline est également connu comme un box de traite, et plusieurs chèvres peut être trait à la fois avec le lait est recueilli dans un grand récipient en acier inoxydable. Calendrier Une biche allaitantes doit être traites deux fois par jour ou toutes les 12 heures. Idéalement, la traite a lieu à la même heure chaque jour. Si la biche est également allaite un enfant, elle peut encore être traites une fois par jour. Après qu'elle arrête en lactation, la biche a besoin d'une période de sécheresse de deux mois avant d'être élevés pour redémarrer la lactation. Traire une fois par jour réduit le temps de travail et offre de la souplesse dans l’organisation. Certains ont eu recours à cette pratique pour limiter la production dernièrement. D’autres le font régulièrement en fin de lactation. Publié le 17 septembre 2020 - Par Emeline Bignon © DR © DR Anthony Gilmas, éleveur dans l’Orne OUI Dans mon système bio tout herbe avec 70 vaches à 4 800 litres en vêlage groupé au printemps, c’est intéressant de traire une seule fois par jour sur les trois derniers mois de lactation. Quel avantage en termes de temps de travail et de souplesse ! Je perds un peu de lait mais rien de dramatique. Je passe de 15 à 13 litres par jour, soit une baisse de 10 à 15 %. Mais c’est compensé par de meilleurs taux 1 point de TP et 1 à 2 points de TB. Sans compter les économies en eau et électricité. Voire même le coût salarial si vous employez de la main-d’œuvre. Pour maintenir le volume produit, j’ai fait un peu de croît de cheptel. Cette stratégie est cohérente en vêlages groupés. Mais du coup, ça implique de la rigueur côté repro. L’inconvénient, c’est la gestion des cellules. Chez moi, elles oscillent entre 300 et 400 000, sachant qu’elles sont déjà entre 200 et 300 000 quand je démarre la monotraite. À terme, j’envisage de passer en monotraite toute l’année, mais pas avant que tout le troupeau ne soit croisé car la Prim’Holstein n’est pas la race la plus adaptée. Anthony Vasseur, éleveur dans la Sarthe OUI Je suis installé depuis trois ans et je n’imagine pas traire deux fois par jour toute ma carrière. Je suis passé en monotraite pour mes 40 vaches croisées en février dernier. Biolait nous a demandé de réduire la production de 5 % au printemps si on pouvait. Je pensais à la monotraite depuis un an déjà et j’en ai profité pour sauter le pas. Je suis seul sur l’exploitation et j’y vois une façon de réduire l’astreinte une partie de l’année, en particulier pendant les foins. Je fais une soixantaine d’hectares. Les vaches ont perdu moins d’état après le vêlage. Les pics de lactation sont atténués et la production se maintient plutôt bien. Je craignais une hausse des cellules, mais la situation reste maîtrisée car la situation initiale était saine. Par contre, je crains de ne pas pouvoir poursuivre à l’automne avec la montée des taux cellulaires en fin de lactation. Angélique Tallotte, éleveuse en Meurthe-et-Moselle NON Plus aujourd’hui, puisque nous sommes passés au robot. Par contre, nous avons expérimenté la monotraite il y a quelques années. Nous avons commencé par supprimer la traite du dimanche soir, avant de traire une fois par jour pendant un mois, un mois et demi durant l’été. Cela nous permettait de faire les foins plus sereinement et d’avoir une qualité de vie appréciable. D’autant plus que nos enfants étaient petits et que nous n’étions qu’à deux sur la ferme avec mon mari. Nous avons accepté une baisse de production, de l’ordre de 25 % environ. Malgré l’augmentation du taux cellulaire, nous n’avons jamais eu de pénalité comme nous avions moins de 150 000 cellules au départ. Les vêlages étaient groupés sur l’automne, les premiers commençaient fin août-début septembre. En général, nous avions donc surtout des fins de lactation en monotraite, mais il nous est arrivé d’avoir aussi quelques fraîches vêlées. Cela n’a pas posé de problème si ce n’est qu’elles exprimaient moins le pic. On avait quelques appréhensions avant de se lancer, mais finalement les vaches s’adaptent plus facilement que les éleveurs ! La monotraite pour gagner en souplesse d'organisation Quand on arrive sur cette petite exploitation sur les hauteurs ardéchoises, rien ne nous laisse pré-sentir qu’une ferme habite ces lieux. Mais c’est belle et bien là que plusieurs générations se sont succédées avec l’amour des bêtes et de la terre. Ce lieux a commencé comme bon nombre de fermes des cochons, quelques lapins, quelques vaches, quelques chèvres et un peu de vigne. Une belle diversité permettant de subvenir aux besoins familiaux et de troquer le reste qu’il leur manquait œuf, farine, fruits. Trois générations de femmes se sont succédé, avant que Pascal ne reprenne le flambeau à ses 19 ans. Rapidement, Pascal décide de remplacer les vaches par des chèvres avec la volonté de transformer le lait et vendre en direct ses fromages. Souhaitant perpétuer les traditions et ne voulant pas dénaturer les lieux, Pascal décide simplement d’agrandir l’étable existante et de garder l’ancien corps de ferme. L’installation est simple et efficace, comme le reflète le quai de traite de Pascal auto-construit avec 35 ans d’âge, comme il aime à nous le rappeler. Pascal avait à cœur de faire dans la simplicité sans entrer dans le vis de l’investissement JA, et du productivisme qu’il pouvait voir chez ses voisins. L’atelier chèvres est donc composé de 41 chèvres en production et d’une dizaine de chevrettes pour le renouvellement. Historiquement en race Saanen, Pascal est en transition pour passer tout en Alpine. Une race plus rustique, mais surtout avec de meilleurs taux butyreux et protéiques permettant d’améliorer nettement le rendement fromager. La production moyenne se situe à 600L/an /chèvre pour une ration composée d’orge auto-produit 600g/jours et de tourteaux de soja 100g/jours et arrêt pendant 3 mois en plein pâturage. Pour le fourrage, Pascal reste dans la simplicité et efficacité pour la distribution un râtelier avec une botte/semaine dans l’aire paillée et un couloir d’alimentation avec deux bottes sur le principe du libre service. Après les mises bas et pour préparer le pic de lactation, il distribue tous les matins pendant 2 mois de la luzerne en supplément. Cela lui permet de subvenir aux besoins azotés des chèvres donc d’améliorer le TP du lait et ainsi le rendement fromager. Le troupeau dispose de 8ha de pâturage, pour un chargement de 6,25 chèvres/ha permettant d’avoir une pleine ration au pâturage de fin mars à fin mai. La SAU de l’exploitation se compose de 7ha de céréales 4 ha en autoconsommation et 3ha à la vente, pour un rendement moyen de 30 à 35 quintaux/ha. 14 ha sont en prairies dont 2ha en luzerne pure, 3ha en ray-grass/trèfle et 9ha en prairie permanente pour un stock annuel de 26 tonnes de fourrage. Pascal n’est pas en bio sur son atelier caprin, mais c’est tout comme. Les céréales ne sont pas désherbées, car comme il nous l’explique dans sa réflexion, cela lui permet de garder un stock semencier de ray-grass permettant de faire office de couvert végétal l’hiver, et d’apport des matières organiques au sol lors du labour pour lui, les quelques quintaux de céréales perdus par la compétition avec le ray-grass, s’équilibrent avec l’économie du désherbage et le gain de matières organiques. Pour la reproduction, Pascal dispose de 2 boucs. Pour une question de gain de temps lors des périodes des saillis, il fonctionne aujourd’hui avec l’achat extérieur de chevrettes de renouvellement issues d’IA achat à 1 semaine à 160€/chevrette. Cela lui permet de s’affranchir de la charge de travail pour gérer la reproduction mise en lot, rotation de boucs pour éviter la consanguinité, trie des chevrettes de renouvellement et d’améliorer le potentiel génétique de son troupeau plus rapidement à travers l’IA. Économiquement cet atelier caprin lui rapporte 37 000€/an de chiffre d’affaire et 9000 € d’aide PAC pour des charges opérationnelles aliments + frais d’élevage + frais véto s’approchant de 6500€ 216€/1000L. C’est donc un atelier assez efficace, pour un temps d’astreinte hebdomadaire traite + alimentation + fromagerie + commercialisation proche de 40h hors période de mises bas et 45h en période de mises bas. A cela s’ajoute les travaux saisonniers défumage 2 fois par ans, fauche, entretien des cultures… et l’astreinte administrative. Le fruit de cette élevage de chèvres est bien évidemment la transformation du lait en fromages puis leurs commercialisation dans des marchés locaux. Dans la fromagerie de Pascal tout est minimaliste et donc très bien organisé. La surface totale comprenant la salle de fabrication, la laverie, la salle d’affinage et le petit magasin ne dépasse pas les 30m². Ainsi, le choix de Pascal a été de rester sur la simplicité en fabricant uniquement des petits fromages lactiques ou encore appelés caillé aigre ». Le process est basique, l’objectif est de faire gélifier le lait en 24h grâce à des bactéries lactiques ensemencement avec le petit lait de la veille » et un tout petit peu de présure puis par la suite, de mouler le caillé obtenu dans des faisselles et le saler. Il suffit de retourner une seule fois les fromages dans les moules au bout de 12h puis de les laisser s’égoutter 12h de plus pour enfin les entreposer dans une salle de séchage/affinage. Cette recette est tout simplement le recette de sa Grand-mère et comme nous l’avons vu elle fonctionne toujours aussi bien ! Au niveau organisation, Pascal a fait le choix de transformer deux fois par jour donc le lait de chaque traite. En plein pic de lactation plus de 200 fromages sont fabriqués par jour. Du côté du rendement, c’est une technologie fromagère intéressante car il faut compter environ 1L de lait pour faire 2 fromages. En résumé, sur la partie transformation, l’astreinte est fonctionnelle car elle occupe peu de temps dans la journée 2X1 heure/jour environ dans des locaux opérationnels, très ergonomiques et pourtant qui ne reflètent pas la modernité. Pour la partie commercialisation, la majorité de la production est vendue sur deux marchés qui se situent à environ 15min de l’exploitation. A eux seuls les deux marchés rapportent environ 600 euros par semaine avec des fromages vendus à 1,40 euros 460 fromages vendus. Cela occupe donc deux matinées mais à l’heure d’aujourd’hui c’est encore la maman de Pascal qui prend en charge cette part du travail. Le reste des fromages est écoulé à la ferme via leur petit magasin de vente et dans des commerces locaux type boucherie, primeur et restauration. Nous ne pouvons pas omettre de parler de l’activité viticole de cette ferme car c’est tout de même la production qui apporte le plus de bénéfices économiques 66% du CA total. L’exploitation possède 5ha de vigne, dont 4 ha en appellation Saint Joseph. La vendange est vendue à la cave Chapoutier qui vinifie par la suite. Pascal garde 10% de celle-ci pour vinifier à la ferme et faire un peu de vente directe. Les cépages rouge sont exclusivement en Syrah et les blancs se composent de la Marsanne et Roussanne. Ces 3 cépages poussent sur des sols maigres, granitiques et caillouteux qui se prêtent bien aux coteaux ardéchois de la vallée du Rhône. Rapidement, nous avons pu nous rendre compte de l’importante astreinte saisonnière que demande la vigne avec tous les travaux qui rythment les saisons Taille hivernale, entretien des échalas, entretien des terrasses, désherbage mécanique/chimique/manuel, épillonage, taille de printemps, vendange, travaux en cave. Cette production nécessite donc beaucoup de main d’œuvre ponctuelle 30 000€ de charges salariales à l’année soit 35% du CA total lié à la viticulture. Une grande partie des parcelles étant en appellation Saint-Joseph cela demande des règles précises dans la conduite des vignobles densité de plantation restreinte 4500 pieds/ha max, taille réglementée maximum 10 yeux par pieds, rendement maximum à la parcelle 40 hectolitre/ha, récolte manuelle uniquement, conduite des vignes en échalats tuteur en bois ou en palissage fil de fer. Pascal est d’ailleurs le dernier des viticulteurs du coin à réaliser lui même ses échalats en bois d’acacias avec la volonté de faire perdurer cette tradition. Ces 3 semaines en Ardèche nous ont montré l’importance de ces petites fermes en polyculture élevage, de par leur efficacité de production et leur insertion dans la dynamique du territoire. Sur ce dernier point, Pascal étant également maire de son village et élu à la communauté de commune au service agricole, il a a cœur de s’impliquer et défendre le monde agricole tel qu’il le perçoit agriculture à taille humaine et extensive. C’est donc un exemple de plus d’une exploitation qui s’implique à l’extérieur et au niveau politique. Et nous comprenons aussi que c’est un moyen de sortir parfois de la routine » qui peut s’installer dans ce milieu mais également une énorme richesse pour prendre du recul sur son activité et s’ouvrir d’esprit. L'Elevage La Reproduction La Production Alimentation Annecdote Pourquoi n'y a-t-il pas de fromages en hiver ? Actuellement notre troupeau est constitué de 44 chèvres et 8 chevrettes, 2 boucs et 2 castras. Notre objectif est d'obtenir un troupeau de 50 mères, en rythme de croisière. La chèvrerie et la fromagerie ne sont pas regroupées. Le bâtiment d'élevage est dans la plaine, tandis que le laboratoire lui se trouve dans le centre du village. L'Elevage Concernant, l'élevage de nos animaux nous avons d'un côté les productrices, et de l'autre les jeunes. Les chèvres ont un accès libre à l'extérieur presque toute l'année sauf l'hiver leur donnant une certaine liberté. Les pâtures n'étant pas très riches, elles ont un apport constant en fourrages et aliments. Cela permet aussi d'avoir un lait avec des caractéristiques restant assez régulières. Quant aux chevreaux, nous les séparons de leur mère le plus tôt possible par choix. Nous les laissons quelques heures le temps surtout qu'ils boivent le colostrum. Après quoi ils sont nourris au biberon pendant 4 à 7 jours, puis au seau à tétine. Ils ont le premier lait de leur mère quasi la première semaine, puis boivent du lait en poudre si je n'en ai pas assez car j'utilise tout pour la transfo. Les chevrettes sont sevrées vers 2 mois et se familiarisent avec l'aliment et le foin dès 1 mois. Elles peuvent être mises à la reproduction dès l'âge de 6 mois, mais nous jugeons surtout en fonction de leur poids entre 25 - 30 Kg. Les débouchés pour les chevreaux ne sont encore pas très bien définis, certains partent chez des particuliers pas beaucoup quelques uns seulement. Dans ce cas nous les gardons jusqu'à 2 ou 3 mois, mais guerre plus. Mais une grande majorité sont vendus à un engraisseur et ils partent entre 8 et 15 jours ce qui diminu le temps de travail sur l'élevage. La Reproduction Nous avons choisi de pratiquer la monte naturelle. Les chèvres sont des animaux ayant des caractéristiques un peu particulières ; on dit qu'elles ont une reproduction "saisonnière". Elles ne viennent en chaleurs que lorsque les jours décrois, avec une forte manifestation en Automne. Courant l'été nous démarrons ce que l'on appelle un "Flushing" pour préparer les reproducteurs mâles et femelles à la lutte mise à la reproduction. Cela consiste en deux point essentiels remise en état des reproducteurs en boostant la ration par un fort apport énergétique. Nous comptons 1 bouc pour 20-25 chèvres. stimulation des chèvres pour la venue des chaleurs en jouant sur "l'effet bouc", soit séparation visuelle, olfactive et si possible auditive du mâle, renforcée par une "excitation" des femelles en plaçant un castras dans le troupeau. La mise à la reproduction est l'évènement le plus important du cycle de l'élevage. C'est ce moment-là qui permet la planification de la saison. A partir de là s'organisent la période de gestation, de mise-bas et de lactation et avec cela une gestion de l'alimentation en fonction de leur besoins. Nous mettons les chèvres à la reproduction durant Août-Septembre, pour des mises-bas groupées un maximum sur Mars durée de gestation 5 mois. Afin d'assurer un maximum la production nous pratiquons des échographies autours des 2 mois de gestation. Cela nous permet de prévoir la période de tarissement 2 mois pendant lesquels la mamelle reste au repos, et de confirmer la période des mises-bas. Cela nous laisse aussi la possibilité d'un retour au bouc pour les chèvres vides. Dans le cas d'une infécondité, la réforme de l'animal est alors envisagée. La Production La traite s'effectue deux fois par jour avec une production moyenne de 650 L/chèvre/an. Pour cela nous disposons d'un mono quai de 12 places avec 6 postes trayeurs. Nous profitons de la traite moment privilégié pour leur distribuer leur ration d'aliments, les examiner et faire leurs soins si besoin, et aussi pour les flatter et les récompenser ! La période de lactation dure environ 10 mois de Mars à Décembre inclus avec un pic de lactation sur mai-juin. En 2010, nous avons récolté environ 35 litres de lait par jours pour 20 chèvres en lactations. Après chaque traite le lait est transporté en bidons jusqu'à la fromagerie pour être transformé. La production de 2012 a été jusqu'environ 150 L de lait/jour en pic de lactation. Pour favoriser un lait de qualité et avec un bon rendement de transformation, assurer un apport riche, de qualité et varié en protéines est la clef ! Alimentation Et oui un apport riche, de qualité et varié en protéines est la clef. La ration de base, en période de lactation se compose donc d'orge et de complément azoté. Mais pour qu'elle assure son rôle au maximum, il est nécessaire que la panse de l'animal soit rempli de fourrage grossier. Ainsi la panse est active c'est ce que l'on appelle la rumination est cela permet une meilleure assimilation des nutriments. Nous leur distribuons aussi du fourrage foin de prairie et foin de luzerne un peu plus grossier et riche en protéines. Annecdote La première saison a été un peu spéciale, surtout du fait qu'il a fallu tout mettre en place ; de la constitution du troupeau à la construction des bâtiments, en passant par le début de la production. Nous avons passé les premiers mois de lactation à traire les chèvres une par une, à la main, dans une case à cochon. Le bûcher de la maison était rempli de chevreaux, et la météo n'était guerre en notre faveur. Cela dit ce fût tout de même une sacré expérience ! Nos débuts n'ont pas été des plus faciles, ce qui est, je pense le cas de beaucoup de personnes qui entreprennent quelques choses. Nous avons beau essayer de planifier au mieux, il est impossible de tout prévoir. Mais ce qui est encourageant, c'est de savoir que nos efforts n'ont pas été vaincs et qu'ils nous ont permis de progresser. Pourquoi n'y a-t-il pas de fromages en hiver ? Le cycle naturelle chez la chèvre est d'être en lutte en Automne, et d'avoir ses petits au printemps après 5 mois de gestation. Nous supposons qu'ainsi les chevreaux n'ont pas à braver l'hiver durant les premiers jours un moyen de préservation naturel de l'espèce. Nous avons fait le choix d'en tenir compte dans notre mode de production. Par ailleurs, il est important de mettre au repos la mamelle 2 mois avant la mise-bas avant de reprendre un cycle de lactation. C'est lors de cette période donc que la production de lait stoppe, et avec elle la fabrication des fromages. Mais comment se fait-il qu'on trouve quand même du fromage de chèvre en hiver me direz-vous ? Tout simplement parce que dans certains élevages les chèvres sont désaisonnées. L'éleveur fait venir les chèvres en chaleurs en jouant sur la lumière et les synchronise par le biais d'hormones en posant des éponges qui les diffusent. L'insémination artificielle va en général de paire avec ce système d'élevage. Cela permet alors d'avoir du lait toute l'année. RETOUR Une traite deux fois/jour Les vaches sont amenées à la salle de traite deux fois par jour, vers 7h00 et 17h30, 365 jours par an. Et oui pas de jour férié !! La traite est un moment privilégié entre l'animal et l'éleveur car elle permet de vérifier que tout va bien. C'est pour cela notamment que nous refusons le robot de traite dans le réseau. Une vache produit du lait pendant environ 10 mois par an, les 2 mois restants correspondent à une période de tarissement qui précède la naissance du veau. Ce vêlage déclenche la production de lait et c'est reparti pour un nouveau cycle ! Autrement dit pas de veau, pas de lait ! Venez à notre rencontre sur nos fermes à l'occasion de nos traites ouvertes qui ont lieu tous les 1er mercredi du mois !!! quizz - tout savoir sur la traite !!! 1/ A partir de quand une vache peut-elle donner du lait ? a- à partir de 2 ans b- à partir de 3 ans c- dès qu'elle a eu un veau 2/ Combien y a t-il de traites par jour ? a- 2 traites tous les jours b- 2 traites en semaine et 1 traite le Week-end c- 1 traite par jour 3/ Pendant combien de temps une vache donne t-elle du lait dans nos fermes ? a- pendant 2 ans d'affilée b- pendant 3 ans d'affilée c- pendant 10 mois après la naissance d'un veau Réponses 1/ réponse c / La vache ne donne du lait qu'après avoir eu un veau. C'est comme pour les humains ! 2/ réponse a / Et oui on trait nos vaches 2 fois par jour et ceci 365 jours par an, même le 1er janvier au matin !!! 2/ réponse c / la vache donne du lait pendant les 10 mois suivant la naissance du veau. Ensuite on la tarit et on laisse se reposer pendant 2 mois avant la naissance du prochain veau Vous voulez poser vos questions en direct venez à nos traites ouvertes !!!!

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